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10 janvier 2024

Le nouvel an au Japon


 Le nouvel an est une des fêtes les plus importantes pour les japonais. Il est appelé oshōgatsu (お正月) ou ganjitsu (元日) et dure du 1er au 4 janvier de chaque année.

Pour commencer la nouvelle année, on part sur des bonnes bases. On commence par un grand nettoyage (ōsōji (大掃除) fin décembre pour purifier la maison. On change le papier des cloisons coulissantes (shōji (障子)), on remplace ou répare les objets abîmés, on aère les tatamis, etc.

On prend également soin de régler les problèmes en cours et de rembourser les dettes avant le 31 décembre, afin d'être de bonne humeur pour le réveillon (Ōmisoka (大晦日).

Kadomatsu

Kagami mochi 

On décore la porte des maisons avec un kadomatsu (composé de pin et de bambou décoré) et un shimenawa (corde sacrée). On dépose une offrande dans la maison : des gâteaux de riz empilés (généralement deux, appelés kagami mochi 鏡餅 ) avec une orange amère dessus (appelée daidai 橙).



On prépare les cartes de voeux (appelées nengajō (年賀状)) et on les poste pour qu’elles arrivent entre le premier et le sept janvier. Une famille japonaise envoie en moyenne 50 à 100 nengajō par an.

Pour le réveillon, le menu est composé de soba dans une soupe chaude. On surnomme ces nouilles “kake” (“dettes”) pour symboliser les dettes que l’on a payé dans l'année qui s'achève.

On peut aussi entendre les cloches des temples (bonshō) sonner cent huit fois, pour chaque péché de la tradition bouddhique.

Après minuit, on se rend au sanctuaire shinto ou au temple bouddhiste pour la première visite au temple (hatsumōde (初詣)). On y boit le premier saké de l'année (toso (屠蘇)) dans des coupelles laquées. Il est préparé à base d’herbe médicinales pour garantir une bonne santé pour la nouvelle année. On prie au temple et on tire les prédictions (omikuji, お神籤).

On fait attention au premier lever de soleil de l'année, le hatsuhinode (初日の出), qui symbolise toutes les promesses heureuses pour l'année à venir.

Pendant les premiers jours, il est de tradition de ne rien faire. On prépare donc les plats à l’avance et on les conserve dans des boîtes à bentō laquées spéciales, les jūbako. Cette cuisine à l’avance est allée osechi (御節料理).

Le premier jour de l’an, on va donc manger un zōni (雑煮), une sorte de bouillon avec des légumes, du miso blanc et de la sauce soja, des mochi et boire du amazake (saké sucré peu alcoolisé).

On profite des festivités du nouvel an pour faire des visites de politesse à la famille et aux amis et on donne les étrennes aux enfants (les otoshidama (お年玉)).

Les voeux se souhaitent en disant “bonne année” (“yoi o-toshi o” (よいおとしを)) jusqu'au 31 décembre et “ félicitations à l’aube de cette nouvelle année” (“akemashite omedetō” (あけましておめでとう) à partir du 1er janvier.

Le premier rêve de l'année (hatsuyume), celui qu'on fait pendant la nuit du premier au deux janvier, donne des prédictions pour l’année à venir. Par exemple, voir le mont Fuji, un faucon ou une aubergine est considéré comme étant un bon présage.


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