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10 novembre 2025

Un motif japonais : Seigaiha



Seigaiha (青海波) signifie « vagues de l’océan bleu ». Il est utilisé pour symboliser le calme et la tranquillité de la mer, la paix, l'éternité et la bonne fortune.

Le motif seigaiha est constitué d'arcs de cercle répétitifs, symbolisant le flux et le reflux des vagues. Leur courbes douces créent une impression de mouvement et de sérénité. Ce symbolisme est très important dans la culture japonaise, où l'océan a une grande importance en tant qu'inspiration et source de vie.

On retrouve le seigaiha sur de nombreux supports : vêtements, céramique, laque, mobilier ... il sert souvent de fond pour accompagner d'autres motifs. C'est un motif assez simple à réaliser, c'est pour cela qu'on le retrouve souvent en sashiko.


31 octobre 2025

Octobre Yokai : Yurei

 


Les y
ūrei (幽霊, ゆうれい), sont ce qui se rapproche le plus de nos fantômes occidentaux. Ils sont translucides et à peine visibles et on peut les reconnaître grâce à leur hitaikakushi, l'espèce de capuchon triangulaire portés par les défunts au moment des funérailles.

Selon les croyances traditionnelles japonaises, lorsqu'une personne meurt, son âme continue de vivre comme une entité distincte, passant dans un au-delà céleste. Cette transition s'accomplit grâce à une série de rites funéraires et post-funéraires, ainsi que de prières accomplies par les proches pendant de nombreuses années. Grâce à ces rites, l'âme retrouve ses ancêtres et devient l'esprit gardien de la famille. Ces ancêtres sont vénérés dans la maison et continuent d'être honorés comme des membres de la famille, notamment pendant les vacances d'été d'Obon, où l'on dit qu'ils retournent dans le monde matériel pour rejoindre leurs familles.

Ceux qui ne reçoivent pas les rites funéraires appropriés ne peuvent s'éteindre. Ils restent prisonniers d'un purgatoire mi-physique, mi-éthéré. D'autres meurent subitement, tragiquement ou violemment, ou encore avec rancune et malice au cœur, et sont parfois incapables de s'éteindre, même avec les prières et les rites appropriés. Ces âmes perdues se transforment en yūrei.

29 octobre 2025

Octobre Yokai : Kuchisake-onna

 



Kuchisake-onna (口裂け女, くちさけおんな) est plus une légende urbaine qu'un yokai. Il est apparu au XIXe siècle mais c'est popularisé au XXe siècle.

C'est le fantôme d'une femme qui a été mutilée au visage et qui souhaite se venger. Son nom vient de la profonde entaille sanglante qui traverse son visage, un sourire littéralement jusqu'aux oreilles. 


Elle apparaît la nuit aux voyageurs solitaires sur la route, couvrant sa bouche avec un masque en tissu, un éventail ou un mouchoir. 

27 octobre 2025

Octobre Yokai : Futakuchi-onna

 

Futakuchi-onna (二口女, ふたくちおんな) est un yokai d'apparence féminine qui mange toutes les réserves de nourriture d'une maison grâce à une deuxième bouche à l'arrière de la tête, cachée par une épaisse chevelure. Cette deuxième bouche, pleine de dents et aux lèvres charnues, est très vorace et utilise des mèches de cheveux comme bras pour se gaver de nourriture. 

Dans les contes populaire de l'est du Japon, les futakuchi-onna sont le plus souvent considérées comme des sorcières des montagnes (Yamauba) déguisées en jeunes femmes. Dans les régions occidentales, ce sont des nuages métamorphosés, ou des araignées magiques. Dans d'autres contes, elles sont le résultat de malédictions provoquées par des actes maléfiques (comme pour Rokurokubi). Dans chaque histoire, ce yokai est utilisé comme punition pour un homme ou une femme avide, coupable de méchanceté et d'avarice.